HARADA Riku [Même les Admins doivent se présenter...]

HRPG :

Prénom : Laura
Âge : 14 ans et demi
Aime : Le chocolat, les choses mignonnes ♥, les chats
Aime pas : Les animaux visqueux, les araignées
Comment avez-vous découvert le forum et pourquoi l'avez-vous choisi lui ? Cette question est tellement inutile que j'ai pas envie d'y répondre.

FICHE PERSO DE MON MANGA
Nom : Harada
Prénom : Riku
Âge : 15 ans
Sexe : Féminin

Physique (minimum 3 lignes) :
Riku est très jolie. Elle a les cheveux court, lisses. Ceux-ci sont d'ailleurs d'une couleur étrange : Violets sur le haut du crâne, tandis que sur les pointes, ils sont légèrement roses. Ses yeux sont bruns foncés, ce qui lui donne un petit côté mistérieux. Elle s'habille souvent avec des vêtements sombres, mais elle peut parfois oser les couleurs, bien qu'elle n'aime pas les habits qui flash. Elle est sportive, mais elle fait attention à son image : elle ne veut pas avoir des muscles trop "voyants". Elle est très fine, mais pas anorexique. Elle a la particularité de pouvoir manger ce qu'elle veut, sans grossir d'un gramme. Elle n'est pas très grande, mais pas trop petite non plus. Juste normale, quoi.

Caractère (minimum 3 lignes) :
Elle a un caractère très doux, bien que des fois elle ne peut s'empêcher d'exploser. Elle garde souvent les choses pour elle, n'oserait jamais dire du mal d'une personne. Elle n'aime pas les personnes qui disent tout ce qu'elles pensent. Riku aime par dessus tout ses amis, et si l'un d'eux ne va pas bien, elle sera toujours là pour lui, bien qu'elle est très nulle pour consoler les autres... Elle peut être très naïve, mais arrive toujours à s'en sortir dans ses problèmes. Malgré tout, son sourire idiot cache souvent une tristesse dans son coeur.

Aime (minimum 2 lignes) :
Toutes les choses mignonnes, les animaux, la nature. Elle adore faire la cuisine, dessiner, mais par dessus tout, elle aime rester seule dans un coin, pour dévorer un livre ou simplement s'offrir un petit moment de détente, de solitude.

Déteste (minimum 2 lignes) :
Elle déteste les garçons, bien qu'en ce moment, elle rêve secrètement de sortir avec un humain de la race masculine (^^). Elle n'aime pas qu'on lui fasse des blagues méchantes, qu'on l'insulte. Elle déteste qu'on lui pose des questions par rapport à son passé, qu'elle veut absolument oublier, rayer de sa vie...

Les codes :

Spoiler:

Raison de la présence dans le pensionnat/Histoire (minimum 6 lignes) :

« Maman ? Maman, tu es là ? … Pourquoi tu ne me réponds pas ? »
« Riku ! Riku, sort de là ! Immédiatement ! »
«Maman, pourquoi y’a du feu ? Maman ? Maman ! »

Mai 2000. Le 25, plus précisément. Voilà la date où j’ai perdu mes parents. Dans ce (*biip*) d’incendie de (*biip*).
Ce jour-là, j’étais petite, encore une gamine niaise et idiote. Je n’y comprenais rien, et je pense que c’était d’ailleurs mieux ainsi. N’ayant plus d’autre choix que celui-ci, je dus aller vivre chez mes grands-parents. Ce n’est pas que je ne les aimais pas, au contraire, mais vivre avec des personnes âgées qui passent leur temps à raconter des histoires qui commencent souvent par « Quand j’étais jeune… », et à comparer la vie dans le temps et la vie d’aujourd’hui, c’est pas vraiment c’que j’aime le plus au monde. Bon, il y a eu quelques avantages à vivre à Tokyo, surtout quand j’ai rencontré ce garçon. Surement un esprit, d’ailleurs, parce que je n’ai jamais rencontré un ange pareil. Ca ne peut pas exister, un garçon aussi parfait. Bref, je ne vais pas passer une heure sur le premier garçon que j’ai aimé. Surtout que maintenant, il m’a oubliée, et il vit sa vie pleinement. Cool pour lui, j’en ai rien à foutre. Ah, les gros mots, mon kiff personnel. Toutes les fois où ma grand-mère m’a répété :

« Les gros mots ne servent à rien ! C’est ces imbéciles de banlieusards qui parlent comme ça ! »,
finalement, ça n’aura pas porté ces fruits. Mais dîtes-moi, à ce que je sache, ce n’est pas mon journal intime, ce truc ! Faisons court, ma vie allait bien, à par les rares embrouilles que je provoquais parfois en me baladant toute seule la nuit… Non, n’imaginez rien, j’allais juste dans des bars avec des copines, rien de méchant, mais je rentrais des fois un peu… bourrée x). C’est d’ailleurs pendant que j’étais privée de sortie à cause d’une histoire comme ça, que mon grand-père mourut. Je suis maudite ou quoi ? Est-ce que c’est normal que toute ma famille meure autour de moi ? La suite de l’histoire est loin d’être joyeuse. J’aurais dus faire quelque chose. J’aurais dus ne pas la laisser mourir dans son coin. J’aurais dus réagir moi-même. Mais comment ? Ma tête était vide, à cet instant là, quand je la voyais pleurer, quand ce (*biip*) de cercueil s’enfonçait sous la terre. La suite n’a été que le néant, le trou noir. Est-ce qu’un jour j’aurais pu enlever ces cernes constants qui avaient décidés de rester sous les beaux yeux de ma grand-mère. Je ne pouvais pas l’empêcher de faire quelque chose dont elle n’avait pas envie. Comme dormir, ou manger par exemple. Un vrai caprice de gamine en pleine adolescence. Sauf que son caprice, je le comprenais. J’étais impuissante, je le savais. Elle devait être folle. C’est en tout cas ce que je pensais, quand elle m’a annoncée qu’elle voulait bâtir un Pensionnat. Autant aller faire joujou dans une garderie !

« Sérieusement, lui dis-je, tu comptes quand même pas faire un bâtiment inutile pour accueillir des assassins, peut-être, ou des fous ! »
« Mais non, ma chérie, ne t’inquiète pas. Je ne vais ni faire une prison, ni un asile, mais un bâtiment ou des adolescents de ton âge pourront venir y vivre ! Ce sera comme une gigantesque famille ! »
Décidément, elle avait vraiment perdu la tête. Mais c’était son choix après tout. Son dernier… Elle savait bien que cela lui coûterait des sous, mais elle voulait poursuivre son rêve. Je ne devais pas m’y opposer, et je n’ai même pas pensé à cette option. Le Pensionnat naquit peu à peu. La vie reprenait son cours, sauf que j’étais de plus en plus seule. Ma grand-mère étant souvent sur le lieu de construction, je passais mes journées à regarder la télé. D’autant plus que j’étais privée de sortie, cela n’arrangeait pas grand-chose.

2 ans après…

« Riku ! Riku, ma chérie ! Viens vite, il est finit ! Enfin... »
Je me dis d’abord que c’était une blague, quand je découvris l’énorme bâtiment qui s’étendait devant moi. Je crois que je tirais une tête à faire peur, parce que ma grand-mère m’a carrément proposé d’aller à l’hôpital. Elle me prit par la main et me fit une liste de toutes les « merveilles » qui ornaient la propriété. Lui emboitant le pas, elle m’emmena visiter les innombrables parties du Pensionnat, et j’arrivais enfin au bout. J’avais mal au pied, oui… *Pauvres Pensionnaires* pensais-je. Mais le pire n’était pas encore arrivé. Le Pensionnat se la coulait douce, et moi et ma grand-mère avons fini par venir carrément habiter à l’intérieur. J’étais légèrement mélancolique de quitter ma chambre, celle qui m’appartenait depuis la mort de mes parents, celle où j’avais versé toutes mes larmes la plupart du temps… Mais bon, je m’en suis vite remise. Elle à d’ailleurs été vite remplacée par une jolie chambre toute propre. Ce qui m’énervait quand même, c’est les deux autres lits qu’elle contenait. Je ne tenais pas, mais alors pas du tout, à partager ma chambre avec, qui plus est, des inconnus ! La remarque parvint vite aux oreilles de ma grand-mère, qui me fit tout un plat comme quoi j’avais de la chance que la chambre ne contenait pas plus de lit… Heureusement ! Si elle en contenait plus, j’aurais dormi dans le salon ! Et en quoi était-ce une chance de partager la chambre avec des inconnus ? Ils seraient peut-être… fous mentalement ?

« Et si… Et si c’était des Pédophiles ?! »
« Ne racontes pas de bêtises, Riku. Je n’accepterais pas de personnes comme ça dans le pensionnat. »
Elle dit ça, mais le jour où ça arrivera elle pourra rien faire !
« Le jour ou des gens comme ça passeront la porte du Pensionnat, ben c’est quand je serais plus de ce monde ! »
Maintenant que j’y pense, t’aurais jamais du dire ça, Mamie. Mamie ? C’est la première fois que je t’appelle comme ça. Cette phrase était inutile, et peut-être que si tu l’avais pas dit, tu serais encore là. (*biip*) de vie de (*biip*), les dieux m’ont donc maudite à tout jamais ? La vie pour moi à vraiment besoin d’être un enfer ? C’est dans ces moments là ou j’aimerais avoir une personne, à moi toute seule, une personne sur laquelle je peux compter, la personne de ma vie, celle qui la changera enfin. Celui qui me dira des phrases classes comme
« On dit que la vérité sort de la bouche des enfants, dois-je être un enfant pour te dire je t'aime ? »…
Bizarrement, en entrant dans l’adolescence, je me suis intéressée aux garçons. C’est normal, d’ailleurs. M’enfin bref. Ne nous éloignons pas du sujet.
Oui, Mamie –parce que je pense que maintenant je peux t’appeler comme ça-, t’aurais jamais du dire ça. Mais après tout, c’est pas moi qui allais décider quand t’allais mourir. Ben, d’ailleurs, si j’avais pu décider quand est-ce que tu mourrais, j’aurais surement pas demandé 1 an après l’ouverture du Pensionnat ! Oui, à ce moment là, je m’étais totalement habituée à recevoir toutes les semaines d’autres personnes dans ma chambre. C’était même devenu drôle, marrant pour moi. Je me faisais chaque semaine de nouveaux amis, que je perdais de vue ensuite. Pas aussi mal que je l’imaginais. Mais, dis moi Mamie, pourquoi a-t-il fallut que tu meures ? Est-ce que c’était juste à cause de cette (*biip*) de maladie ? Mais (*biip*), t’aurais pu me la donner, ta maladie ! Comme ça là, tu serais encore vivante. Bref, ta mort était programmée, d’après ce que disaient les docteurs.

« Elle a vécu pleinement sa vie, ma petite. »
Ma petite ? Non mais je rêve ! J’avais envie de lui cracher à la gueule ! Ma Mamie était morte, et tout ce qu’il avait à me dire c’était « elle a vécu pleinement sa vie » ?! Sans dire un mot, je me suis cassée en courant, m’éloignant de tous les malheurs possibles. Après avoir passé 2 jours, enfouie sous un tas de feuilles mortes, je repris mes esprits et me dirigeais vers le Pensionnat. J’entendais bien les gens qui passaient à côté de moi dire « Elle est bourrée ? » ou alors les mères à leurs enfants « Ne l’approchez pas ! ». Le vide, le néant. Que pouvait-il m’arriver de pire, sérieusement ? Je souhaitais, pour la première fois de ma vie, mourir. J’avais pensé à me suicider, mais je pense que je n’en aurais jamais été capable. Pitié, faîtes qu’un camion me rentre dedans ! Bizarrement, les malheurs c’étaient arrêtés. Ils venaient quand j’en avais pas besoin, et repartaient quand j’en avais besoin. J’étais tellement abrutie à ce moment là, que je me suis ruée vers une statue représentant Dieu, me mettant à genou, serrant les poings.

« Tuez-moi, puisque vous avez ruinée toute ma vie ! Prenez ma vie ! »
Les larmes avaient pris le dessus, et je m’écroulais aux pieds de cette statue de pierre.
« Espèce d’incapable… Vous faîtes moins le malin, à présent, n’est-ce pas ? Je suis une mauvaise fille, détestable, horrible ! Je suis… maudite… ».
Et puis, je me dis que des fois, heureusement que cette âme chaleureuse est passée par là. Je ne sais pas qui c’était, même pas maintenant. Mais en tout cas, en ouvrant mes yeux meurtris par le chagrin, je reconnu la chambre du Pensionnat. Tout à coup, je me suis senti idiote. Aussi ahurie que j’étais, je me sentais tellement idiote. Bizarrement, je n’étais pas fatiguée. Surement que j’avais dormi pendant longtemps. Je me levais en titubant, et regardais ma tête. J’étais presque… normale. Est-ce que… Est-ce que tout ça était un rêve ?! Mon visage s’emplit d’un sourire que je n’avais jamais vu. Je partais en courant vers le salon, appelant aussi fort que je pouvais.

« Mamie ?! Maaamie ? »
Pour une fois que je souriais. Je souriais, sans même savoir si c’était vraiment un rêve, ou la réalité, et qu’un inconnu m’avait vraiment ramenée ici. Et coiffée. Et lavée.
Mais pourquoi je ne la trouvais pas ? Question que je me suis posée au moins 50 fois. Non, malgré tous mes efforts, je ne la trouvais pas. Je m’efforçais à croire, croire que c’était un rêve, croire qu’elle était encore vivante. J’allais sortir, pour voir si elle était dans le parc, quand tous les pensionnaires rentraient, la mine fade, habillés en noir. A nouveau, je ressentis cette impression de néant, de rien, de grand vide. Elle était morte, et ça, ce n’était pas un rêve.

J’étais la seule, la dernière de ma famille. La survivante de la Harada’s Family.
Et donc l’héritière du Pensionnat.

Quelle réaction des Pensionnaires, d’avoir une directrice de 14 ans ?

Après tout, je m’en fou complètement de leur réaction. Tant pis pour eux, ça va pas être une partie de plaisir. Pire, je ne m’imaginais pas encore ce que j’allais vraiment endurer…

» Riku Harada *Chambre 1*
» Je n'arrive pas a envoyer des mp a riku !!!
» Riku se rhabille [suite du roten]